La Charte d’Amiens définissait une « double besogne » : obtenir immédiatement de meilleures conditions matérielles et morales pour les travailleurs, et préparer la révolution des organisations sociales (dont celles du travail). Dans cette perspective, le statut des cheminots peut servir d’appui à des revendications pour le salariat d’aujourd’hui comme aux organisations autogestionnaires à imaginer pour demain, avec le rapport au travail comme cheville ouvrière de l’apprentissage de la démocratie directe (selon les perspectives ouvertes par l’article sur la souffrance au travail dans ce même numéro).
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